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Comment on fait pour rester Z E N ?

Aujourd'hui en bien-être comme en spiritualité on ne veut plus faire de détour.Il s'agit d'être efficace et d'aller à l'essentiel. Plus de religion, de rituel, plus de théorie ni de longue thérapie, mais de l'expérience directe, de la pleine présence et des thérapies brèves.

Vite du résultat !

Ce sont des pratiques et des disciplines éclairs à notre image et à celle de notre ère. Mais une confusion s'installe autour de ces techniques qui rentrent dans nos mœurs: On confond "faire directement" et "gagner du temps"... Et dans ces expériences espérer "gagner du temps" revient à en perdre... parfois beaucoup !

Or il faut beaucoup de temps de pratique pour avoir un résultat dans l'instant. Essayer 10 minutes de méditation de temps en temps ne vous rendra pas zen, autant regarder un humoriste à la télé. Et bien évidemment, l'homme et la femme modernes n'ont pas plus de temps à consacrer à quelque chose dont ils ne voient pas la finalité.. Combien de fois j'ai pu entendre: "j'ai l'impression de perdre mon temps", ou encore:"essayer de me calmer m'énerve!"

Alors comment se zenifier si l'on manque de temps? Car c'est bien le nœud du problème !

La Fluidité

Le mouvement de la vie est un enseignement: N'espérons pas nous poser sur une île déserte jusqu'à mourir d'ennui... ni éviter cette sensation désagréable de refaire sans cesse les mêmes choses, jusqu'à se sentir quasi programmé pour jouer son rôle à la perfection:Enfants, travail, couple, sorties, tout est affaire de réalisation routinière. Et bien non ! La fluidité, c'est apprendre à jouer avec tout ce qui vous entoure, pour à la fois réagir à l'environnement avec une grande souplesse mais aussi rendre votre quotidien quasi magique !

Des exemples: surprenez vous (si si vous pouvez, vous ne vous connaissez pas si bien que ça), essayez de réagir différemment (dites oui à chaque proposition, ça mène à bien des surprises!), cassez vos habitudes (d'un autre chemin pour aller au travail, jusqu'à essayer d'autres façons de penser, de s'organiser !), faites des choses inconnues (une envie d'essayer quelque chose que vous n'avez pas réalisé par peur!).

Et surtout, amusez vous ! les temps mouvementés sont aussi bons que les temps calmes, les uns servent à se ressourcer, les autres à dépenser l'énergie retrouvée... dans le jeu de la vie ! Réconciliez les contraires...

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Gérer son émotion

Il ne s'agit pas de maitrise au premier sens du terme. Il s'agit d'accueillir l'émotion, simplement. De l'observer, de la regarder se développer, de la pointer du doigt, en clair de se familiariser avec. En se décalant: "Ha ! je suis en train de vivre une émotion forte ! qu'est ce que je ressens ? oui suis-je et ou est elle ? m'emporte t'elle ? On finit grâce à ce mécanisme par connaître l'origine de l'émotion dans le corps, par pouvoir jouer avec, en la laissant s'exprimer, en l’étouffant, en la libérant. Il y a mille choses à faire avec une émotion. Et pas simplement partir avec l'eau du bain !

Accepter qu'elle soit là

..Sans en faire toute une histoire. Je suis triste, D'accord. C'est un état qui ne sera pas toujours là, il suffit d'attendre. Regardez l'état, mais ne vous ajoutez pas la souffrance de l'idée de la tristesse ! (pour prendre cet exemple)

...ça donne quelque chose qui ressemble à: "arghhhhhhhhh je souffreeeee mais pourquoi moi ??? et pourquoi personne ne le voit ??? et personne ne m'aime puisque personne ne le voiiiiiiiiit ??? et si personne ne m'aime à quoi je sers ??? et j'ai toujours su que je servais à rien de toute façonnnnnnnnnnn .." Ici, la tristesse première est alimentée par toutes sortes de peurs qui ne sont pas liées au seul moment, mais au vécu de la personne.. peurs réactivées inconsciemment. D’où l'utilité de bien se connaître, pour savoir qu'est-ce-qui-active-quoi ?

Ne pas s'identifier à l'émotion

Non, vous n’êtes pas cette émotion qui vous submerge. Vous n'êtes pas la colère qui vous "emporte". C'est juste un état passager qui vous traverse. Elle ne vous appartient pas, et il n'appartient qu'à vous de ne pas lui appartenir. Vous êtes "habitués" à être dans la colère, en réponse quasi automatique à certains stimuli. Et peut être pensez vous que votre environnement, vos proches, attendent une telle réponse de votre part. Untel appuie sur le bouton car il à envie d'en découdre. Vous vous mettez en colère. Génial ça chauffe... NON. Vous n'êtes pas cette émotion, c'est juste un mouvement en vous qui s'exprime, comme la joie, l'envie...

Progresser un pas après l'autre...

Méditez encore et encore ces questions, jusqu'à rompre avec votre ancien fonctionnement, et voir davantage d’où naissent les émotions et comment elles vous emportent. Et ainsi, petit à petit, vient le jour ou la colère n'a plus besoin d'exploser, mais laisse place à la communication. Ou la peur devient du courage. Ou la tristesse en cascade des nuits entières devient un repli, une acceptation. Si si, c'est possible. Mais vous ne ferez pas l'économie du chemin long et authentique vers vous même...

Sylvain Mira, Thérapeute Énergéticien

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